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USA: Ce que l’Amérique retiendra d’Obama


Bientôt une page de l’histoire des Etats-Unis va se fermer. Son premier Président noir va quitter la Maison Blanche. Que retiendra-t-on du passage de Barack Obama ? Les avis sont divers.

Entré dans l’histoire pour avoir été le premier Président noir de l’histoire des Etats-Unis, Barack Obama va quitter la Maison Blanche au mois de Novembre à la fin de son deuxième mandat à la tête de la première puissance économique du monde. Mais Obama n’aura pas écrit qu’une seule page. Demander à certains américains ce qu’ils retiendront de son passage, les réponses ont un dénominateur commun : C’est l’assurance du peuple américain. Même si…

«Les Etats-Unis étaient assimilés pendant des décennies à un pays de violence, de guerre, tellement nos forces militaires étaient présentes partout à travers le monde. Mais depuis qu’il est arrivé au pouvoir, il a rapatrié une bonne partie des troupes, c’est très important pour l’image du pays. C’est bien d’avoir la première puissance militaire, mais on ne peut limiter notre pays à ça seulement. », Explique James guide touristique résident à Washington. Pour Charles Rich journaliste à Washington Post, Obama est arrivé comme une négation de son prédécesseur Bush. «La guerre en Irak a coûté beaucoup d’argent aux finances et les Américains ne voyaient pas l’intérêt, avec son discours plus modéré, plus posé, il a gagné la sympathie des Américains », dit-il.

Un avis que partage cette Dame du nom de Julie, marié à un ancien pilote d’Air France, elle a la particularité d’avoir travaillé avec de proches collaborateurs de la Maison Blanche. «Je ne me souviens plus du contenu de son discours, mais quand je l’ai entendu pour la première fois, je me suis dit que les Etats-Unis avaient un bon Président, il était plein d’assurance, tant dans la gestuelle, le regard que dans le contenu et mon pré-sentiment s’est confirmé avec le temps», reconnait-elle.

Cependant, tout n’a pas été rose pour le Président. L’une des promesses phares était sans doute la fermeture de la prison de Guantanamo à côté de la réforme du système de couverture maladie. Pour ce journaliste Indien basé aux Etats-Unis, ça n’a pas du tout été une réussite. Selon lui, le fameux Obamacare a fait exclure plusieurs millions d’Américains de leur assurance que leur couverture ne répondait pas aux nouveaux standards de la nouvelle formule de l’Obamacare. Pire, pour le journaliste de Washington Post, un peu moins de 30 millions d’Américains n’ont pas accès à la couverture maladie. L’autre tâche noire sera sans doute la non-fermeture de la prison de Guantanamo. Une promesse que le peuple avait énormément appréciée, hélas, la chose n’ont pas beaucoup bougé. Selon Charles Rich, si les attentes étaient aussi grandes c’est que Guantanamo regorge de détenus qui y sont emprisonnés sans raison valable et constituait un terreau fertile au recrutement de Djihadistes. «S’il ne le réussit pas, ce sera une très grosse tache noire sur le bilan de son magistère. Le plan qu’il a proposé semble tenir la route, mais parviendra-t-il à le dérouler jusqu’au bout avant la fin de son mandat ? C’est la grande interrogation », indique le journaliste. Notre confrère estime que le camp républicain ne ménagera aucun effort pour lui barrer la route. «Il en a été empêché par l’opposition du Congrès qui est majoritairement républicaine. Le nouveau plan suscite aussi les mêmes réserves chez les républicains. Il lui reproche de ne pas avoir donné des détails sur le coût exact et le lieu d’un nouveau centre de détention par exemple», analyse-t-il.

Quoi qu’il en soit, le défi est de taille. Pour cause, la fermeture de cette prison engendrerait certes des économies annuelles entre 65 et 85 millions de dollars, le coût total de ce transfert serait significatif, se situant dans une fourchette de 290 à 475 millions de dollars.


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