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Euro 2016 – Espagne ? Allemagne ? France ? Qui lèvera la Coupe le 10 juillet ?


Paris (AFP)-Dans un mois et 51 matches, on connaîtra le vainqueur de l’Euro-2016 en France. Qui soulèvera le trophée ? L’Espagne et l’Allemagne font figure de favorites mais la France n’est pas loin. L’Angleterre ou l’Italie peuvent brouiller les cartes et la Croatie pourrait surprendre. . Les incontournables L’Espagne et l’Allemagne. Double tenante du titre, la “Roja” reste l’une des principales candidates à un nouveau titre malgré le raté du Mondial-2014. Ses clubs dominent l’Europe depuis trois ans et l’Espagne est l’une des sélections les plus complètes qui soient: alors que l’époque est un peu creuse en grands défenseurs, Vicente Del Bosque peut s’appuyer sur des joueurs du calibre de Ramos, Pique, Alba ou Azpilicueta. Force historique de la Roja, le milieu de terrain, avec Iniesta, Busquets, Thiago ou David Silva, reste de très grande classe malgré les retraites de Xavi et Xabi Alonso. En attaque, c’est plus flou mais cet Euro pourrait voir la confirmation au niveau international du talent de Morata. L’Allemagne de son côté est favorite car on l’est forcément quand on est champion du monde. La Mannschaft a été peu modifiée depuis le sacre de Rio, même si le départ de Lahm n’est pas anodin. Mais Joachim Löw peut compter sur Müller, Kroos, Ozil, Neuer, Hummels, Boateng, Khedira etc. Chacun de ces noms est un argument. . Les ambitieux La France et la Belgique Quand la France organise, elle gagne. Après 1984 et 1998, les Bleus ont quelques raisons de croire que l’histoire pourrait se répéter. Pas de Platini ni de Zidane cette fois, mais la génération Pogba-Griezmann arrive à maturité et nombre de sélectionneurs envient à Didier Deschamps la richesse de son secteur offensif, qui lui permet de laisser sur le banc des joueurs de la valeur de Martial ou Coman. L’absence de Benzema et l’affaire de la sex-tape ont tout de même perturbé la vie des Bleus. Mais le plus gros doute se situe en défense, secteur affaibli par les absences de Varane et Sakho, la charnière titulaire du Mondial-2014: peut-on être champion d’Europe avec un quatuor Sagna-Rami-Koscielny-Evra ? Le problème est le même pour la Belgique qui, avec une défense digne de ce nom, aurait figuré à l’étage au-dessus avec l’Allemagne et l’Espagne. Mais Kompany et Lombaerts sont forfait et Vermaelen est arrivé blessé en France. Les Belges, quart de finalistes au Mondial, restent pourtant ambitieux avec un des meilleurs gardiens du monde (Courtois), un milieu de haut niveau (Nainggolan, Witsel, Fellaini) et une attaque de rêve (De Bruyne, Hazard, Lukaku, Batshuayi…) . Les outsiders La simple présence de Cristiano Ronaldo fait du Portugal un outsider naturel depuis 2004. Mais depuis la même date ou à peu près, l’absence récurrente d’avant-centre et de gardien de but de valeur interdit à la Seleçao de croire vraiment au sacre. L’Angleterre arrive de son côté en France rajeunie et portée par des talents comme Kane ou Vardy qui n’ont pas connu les échecs successifs des générations précédentes. Les Anglais pourraient donc surprendre, même si la fraîcheur de cette nouvelle vague ne dissimulera peut-être pas la fragilité de la défense. L’Italie, elle, est un mystère. Est-elle la Nazionale la plus faible de l’histoire comme l’estiment certains observateurs de la Péninsule ? Ou bien est-elle en train d’endormir tout le monde ? L’équipe d’Antonio Conte manque de talent au milieu de terrain, avec les forfaits de Marchisio et Verratti, et en attaque. Mais on ne peut pas sous-estimer une équipe qui part au combat avec un socle aussi solide que celui de la Juventus: Buffon-Barzagli-Bonucci-Chiellini, c’est du costaud. . Les surprises La Croatie et la Pologne “Nous sommes parmi les dix meilleures équipes à l’Euro en termes de qualité” des joueurs, a estimé son sélectionneur Ante Cacic dans une interview accordée à l’AFP. “Nous pouvons gagner contre n’importe quelle équipe au monde”, a-t-il ajouté. De fait, l’équipe au maillot à damiers tient sans doute sa meilleure génération depuis celle qui avait fait trembler les Bleus en demi-finale du Mondial 1998. Modric et Rakitic sont titulaires au Real Madrid et à Barcelone et composeront avec Kovacic (Real Madrid également) l’un des milieux de terrain les plus techniques et excitants du tournoi. Et devant, le duo “italien” Mandzukic (Juventus)-Kalinic (Fiorentina) peut également faire mal. La Pologne de son côté peut aligner un 11 extrêmement complet, embelli par la présence de Lewandowski, l’un des meilleurs attaquants du monde. Et de Szczesny (AS Rome) à Milik (Ajax) en passant par Piszczek (Dortmund), Blaszczykowski (Fiorentina) ou Krychowiak (Séville), les Polonais ont désormais l’expérience du haut niveau européen. Le milieu de terrain espagnol Andrés Iniesta lors d’un match amical contre la Géorgie, à Getafe, en Espagne, le 7 juin 2016 L’attaquant français Antoine Griezmann, tacle un ballon lors d’un match amical contre l’Ecosse à Saint Symphorien près de Metz, le 4 juin 2016 L’attaquant anglais Jamie Vardy lors d’un match amical contre le Portugal à Wembley, à Londres, le 2 juin 2016 Le Polonais Arkadiusz Milik (d), dispute un ballon au Néerlandais Georginio Wijnaldum, lors d’un match amical à Gdansk, en Pologne, le 1er juin 2016 Source: AFP via Afrique360.com


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